AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Ville de Kamakura

Aller en bas 
AuteurMessage
Game Master
Fondateur
Game Master
Expérience : 88
Messages : 97

Ville de Kamakura Empty
MessageSujet: Ville de Kamakura   Ville de Kamakura Icon_minitimeDim 1 Déc - 17:46

ARTICLE TOURISTIQUE

Kamakura est une ville côtière de la baie de Sagami, située dans la préfecture de Kanagawa. A 50 kilomètres au sud de la capitale du Japon, elle sert de lieu de villégiature pour les Tokyoïtes et touristes étrangers qui viennent en journée visiter ses multiples temples, son grand Bouddha et profiter de la plage. Elle est considérée comme faisant partie du Shonan, zone balnéaire au bord de l'océan Pacifique.

Il est en effet possible de profiter de ses charmes et de la visiter en une seule journée, ou encore de la combiner avec l'île d'Enoshima toute proche.

Au sud de Yokohama, à environ trois-quarts d'heure en train depuis Shinjuku, Kamakura est surtout connue pour sa grande statue de Bouddha assis, mais elle comprend de nombreux autres lieux intéressants à visiter. La plupart des attractions se concentrent autour des 3 gares principales de la région : Kamakura, Kita-Kamakura (toutes les deux sur la ligne JR) et Hase (sur la ligne Enoden pour "Enoshima Dentetsu").

https://www.kanpai.fr/kamakura

Revenir en haut Aller en bas
Game Master
Fondateur
Game Master
Expérience : 88
Messages : 97

Ville de Kamakura Empty
MessageSujet: Re: Ville de Kamakura   Ville de Kamakura Icon_minitimeDim 1 Déc - 17:55

TEMPLE HASE-DERA
Citation :
Hase-dera est un temple bouddhiste de l’école Jodo, situé une colline boisée au sud de la ville de Kamakura, dans le Kanto au Japon. Réputé pour abriter une statue à onze têtes de la déesse Kannon, ses jardins qui surplombent la baie de Sagami ajoutent au charme tranquille de ce lieu.

Kamakura ne manque décidément pas de ressources. Un peu plus à l'ouest du cœur de la ville, la gare Hase permet d'accéder simplement au grand Bouddha, pour ceux qui ne souhaitent pas utiliser le sentier de randonnée. À quelques pas de la sortie du train, un vaste temple éponyme mérite lui aussi largement le détour.

On connaît Hase-dera principalement pour sa splendide représentation de Kannon, déesse de la miséricorde, qui apparaît d'ailleurs dans son nom complet. La statue en bois de camphre s'avère non seulement l'une des plus grandes au Japon, avec ses 9,18 mètres de haut, mais elle est intégralement recouverte de feuilles d'or. Notez que la prendre en photo reste interdit. Sa sculpture à onze têtes remonterait à l'année 721 alors qu'une autre statue de Kannon, prétendument originaire du même camphrier, fut envoyée dans le temple homonyme d'Asuka au sud de Nara.

Aussi impressionnante soit-elle, la statue ne doit éclipser d'autres forts points d'intérêt de Hase-dera. D'abord, un splendide jardin japonais à l'entrée du temple, en contrebas, dont les étangs ouvrent la visite avec délicatesse. Puis, une terrasse surélevée qui offre une vue bien dégagée sur la baie de Kamakura et permet, lorsque la météo l'autorise, de s'arrêter sur les tables qui y sont disposées. Ainsi, une agréable petite pause bento est possible et l'échoppe du coin vous dépannera de quelques autres douceurs toutes japonaises. Prudence tout de même avec les faucons qui rôdent.

En redescendant, on se recueillera devant les centaines de statues jizo, dédiées aux enfants décédés et placées pour une durée d'un an puis renouvelées (il y en aurait eu plus de cinquante mille différentes depuis la seconde Guerre mondiale). Ne manquez pas non plus la cave appelée "Benten Kutsu" et qui rappellera forcément celle de Zeniarai Benten.


Kotoku-in
Citation :
Le grand Bouddha de Kamakura


Kotoku-in est un temple bouddhiste situé dans la ville de Kamakura, station balnéaire au sud de la capitale tokyoïte, dans la préfecture de Kanagawa au Japon. Il est notamment connu pour exposer Daibutsu, un grand Bouddha assis en bronze.

Bien que l'on ait tendance à systématiquement le citer sous le nom de "Bouddha de Kamakura", cette grande statue de bronze qui représente Amitabha (Amida) appartient avant tout au complexe Kotoku-in. Aux origines d'ailleurs, dès sa sculpture en 1252 pour remplacer la précédente version en bois abîmée par une tempête, elle était logée à l'intérieur du temple éponyme.

Ces bâtiments de Kotokuin furent successivement ravagés par des typhons et tempêtes au XIVe siècle. Un tsunami en aura finalement raison en 1498, d'où la situation extérieure du Bouddha depuis. Les intempéries ont, siècle après siècle, érodé sa couverture dorée mais en scrutant la statue avec attention, on pourra en apercevoir quelques traces encore aujourd'hui.

Indiscutablement, ce Daibutsu reste le spot le plus connu de Kamakura au niveau touristique. On le cite souvent comme le deuxième plus grand Bouddha du Japon, avec ses 11,31 mètres de haut (et 13,35m / 121 tonnes en comptant la plateforme), mais cette formule oublie la mention "assis et en bronze" pourtant indispensable. En effet, s'il n'est dépassé que de 3,7 mètres par la version Tôdai-ji à Nara, celui de Nokogiriyama les avale tout crus, et ne parlons même pas d'Ushiku !

Ces questions de mensurations ne gâtent rien ni à l'esthétique délicate, ni à la position majestueuse du Bouddha de Kamakura. En s'aventurant à l'intérieur de celui-ci, on découvre malheureusement tout un tas d'écritures laissées sur ses parois par des visiteurs peu respectueux, preuve que la qualité de Trésor national du Japon ne protège pas jusqu'aux divinités.

Très facile d'accès depuis Tokyo, il constitue sans doute l'un des lieux d'architecture historique les plus appréciés du Kanto.

Tsurugaoka Hachimangu
Citation :
Le sanctuaire principal de Kamakura


Tsurugaoka Hachimangu est le sanctuaire shinto majeur de la ville de Kamakura, dans la préfecture de Kanagawa au Japon. Très fréquenté, l'immense complexe se découvre progressivement en remontant Yuigahama-dori, la grande allée du cœur de la ville bordée de sakura.

La découverte du fameux Tsurugaoka Hachimangu démarre ainsi plusieurs centaines de mètres en amont, dès le gigantesque torii rouge placé en pleine avenue, à quelques pas seulement de la gare de Kamakura.

Construit à l'origine en 1063 par Yoriyoshi, le shogun du puissant clan Minamoto, il fut largement étendu par son descendant Yoritomo à la fin du XIIe siècle, lorsque Kamakura endossa le rôle de capitale du Japon. Tsurugaoka Hachimangu atteignit alors cette vastitude que l'on peut encore contempler à ce jour. Initialement dédié à Hachiman, la divinité agricole devint dieu de la guerre après une victoire du clan sur la famille Taira adverse.

À l'image de Kiyomizu-dera, cette grande zone shinto s'arpente comme une balade presque plus que comme une visite de temple. Dès l'entrée, deux immenses étangs symbolisent les clans opposés et rappellent l'esprit samurai du lieu. En grimpant les grandes marches en pierre, on prend de la hauteur pour admirer une magnifique vue en plongée avec le centre de Kamakura en fond.

Très touristique, le parc de Tsurugaoka Hachimangu se montre bien entretenu. Il accueille de grands pics saisonniers, notamment :

les premiers jours de l'année au cours desquels le complexe accueille le plus grand nombre de visiteurs au Japon (plus de deux millions !) ;
à la mi-septembre, pour le festival de Kamakura où il est possible d'admirer d'impressionnantes démonstrations de yabusame, du tir à l'arc à dos de cheval lancé au galop (arrivée jusqu'à plusieurs heures à l'avance indispensable).

Attention : les photos sont interdites à l'intérieur du grand sanctuaire principal.


Myohon-ji
Citation :
L'ancien temple de la secte Nichiren à Kamakura


Myohon-ji est un temple bouddhiste de la branche Nichiren situé à Kamakura, dans la préfecture de Kanagawa au Japon. Son histoire est directement attachée au shogunat de Kamakura et remonte au XIIIe siècle. Facile d'accès depuis la gare JR de la ville, il est toutefois peu fréquenté par les touristes.

Lorsque le clan Hiki est anéanti par les Hojo, Hiki Yoshimoto, l’un des seuls survivants, croise sur sa route le moine Nichiren et décide de lui prêter allégeance. Il construit en 1260 sur ces anciennes terres familiales, situées au cœur de la vallée Hikigayastu, un temple dédié à ce courant bouddhiste particulier.

L’on retient quatre monuments principaux à découvrir au Myohon-ji :

Le bâtiment du fondateur Soshi-do, le plus grand du complexe, qui s’observe au bout de l'allée principale ;
La porte Niten-mon qui se caractérise par sa couleur vermillon et ses statues Nio, gardiennes des lieux, encastrées dans la façade par leur côté ;
La statue en bronze du moine Nichiren, érigée en 2002 ;
Le cimetière situé à la lisière de l’enceinte, qui regroupe les tombes de la famille Hiki, dont Minamoto no Ichiman et des plus récentes comme l’amiral Kamimura Hikonojo.

D’avril à août, les abords du temple fleurissent et apportent une certaine gaité colorée à cette visite somme toute très tranquille, un brin monacale peut-être. Les visiteurs apprécient ce lieu pour son calme, oublié du flux de touristes bien connu à Kamakura.

Derrière le temple, il est possible de rejoindre le chemin Gion-yama qui s'enfonce dans la nature et traverse les collines environnantes. Il s'agit de l'une des plus courtes randonnées que propose la ville ; elle relie les sanctuaires Yagumo-jinja et Tsurugaoka Hachiman-gu (en terminant par la route) en une petite heure de marche agréable, et offre au passage des points de vue sur la baie mais aussi le mont Fuji par beau temps.
Joei-ji

Sur la route qui mène au Myohon-ji depuis la gare, l’on conseille de s’arrêter visiter un autre petit temple de la branche Nichiren : Joei-ji. L’on est accueilli par une très jolie porte décorée des emblèmes de la secte bouddhique, une fleur d’oranger baptisée Tachibana, et de la famille du clan Minamoto.

Il est surnommé Botamochi-dera, le "temple du mochi pivoine". L’histoire raconte qu’une vieille femme aurait offert un gâteau de riz à la pâte d’haricot rouge à Nichiren sur le chemin de son exécution. Ce geste de gratitude l’aurait ensuite permit d'être épargné de son sort. Depuis, chaque 12 septembre, l’on fête ce jour de bonne fortune en distribuant ces fameux mochi au temple.

Hokoku-ji
Citation :
La bambouseraie de Kamakura


Hokoku-ji est un modeste temple bouddhiste de l’école zen Rinzai, situé sur les hauteurs à l’est de la ville de Kamakura au Japon. Il est réputé pour son jardin de bambous, planté derrière le bâtiment principal, qui s’admire agréablement depuis la maison de thé attenante.

Dans l’enceinte du temple Hokoku-ji, la bambouseraie (ou jardin de bambous) est un lieu un peu éloigné du centre-ville de Kamakura mais dont le détour vaut largement le coup d’œil et vous sortira un peu des chemins classiques du tourisme.

De cette petite ville en bord de mer, le touriste a tendance à se contenter de voir les temples proches de la gare et le Daibutsu (ou Grand Bouddha). Découvrir ce temple mérite quelques longues minutes de marche en plus, mais par beau temps, c’est un vrai plaisir !

On dit de Hokokuji qu’il offre une vue unique qui ne peut être retrouvée que dans les temples les plus anciens. Cette vue n’est pas des plus flagrantes pour nous autres Occidentaux, autant le dire, mais on dit qu’elle s’apprend... Il s’agit en fait d’un point de vue sur le jardin zen de pierres à l’intérieur du temple.

Des jasmins et des cerisiers fleuris rendent l’escale encore plus belle au moment de leur floraison ainsi qu’une statue de Bouddha, principal objet de vénération du lieu. Ce sont plus de 2.000 bambous qui trônent dans ce qui était auparavant une annexe du temple. On y a trouve également un salon de thé, populaire auprès des touristes.

Cette "petite" bambouseraie est aussi une alternative pour ceux qui n’auraient pas la chance de se rendre à Kyoto dans la fameuse forêts de bambous de Arashiyama. De plus, cette sortie est un grand bol d’air pur, à moins d’une heure de Tokyo. Pour ceux qui auraient opté pour rester uniquement dans la capitale nippone, c’est l’occasion d’en sortir et de changer complètement d’univers !

Meigetsu-in
Citation :
Le temple aux hortensias de Kamakura


Meigetsu-in est un temple lié à l’école bouddhiste Rinzai, situé au nord de la ville de Kamakura. Son espace vert se montre particulièrement réputé et donc très fréquenté en juin pour la floraison de nombreux hortensias bleus baptisés Hime Ajisai. Le reste de l'année, les visiteurs déambulent avec quiétude au gré d'une promenade charmante et bien aménagée.

D'abord fondé en 1160 par Yamanouchi Tsunetoshi, puis agrandi en 1380 par Uesugi Norikata, chef d’un puissant clan de l’époque, Meigetsu-in est précurseur de l’ère de Kamakura (1185 - 1333). Réputé localement, le temple appartient au deuxième groupe d'établissements Zen les plus importants de la ville, après Kencho-ji et Engaku-ji. Pourtant, dissimulée au creux d’une vallée dans un écrin de verdure et à l'écart du centre-ville, son entrée tout en retenue ne laisse pas deviner le raffinement de ses jardins très bien entretenus.

Dès le début de la visite, on se rend compte de tout le soin apporté par les moines aux extérieurs du temple. Les statuettes de Bouddha présentes dans les jardins sont décorées de petites branches fleuries du moment. On apprécie également la délicatesse des compositions florales qui mettent en avant les saisons. Les différents paysages se succèdent dans une belle harmonie avec notamment :

un petit jardin de mousses,
un joli pont en bois,
une forêt de bambous,
un jardin sec karesansui
et un petit cours d'eau que l'on suit tout au long de la promenade.

Cependant, et hormis la vue sur l'emblématique fenêtre circulaire Satori no Mado qui rappelle la pleine lune, les bâtiments ne présentent pas un intérêt notable.
Le point d'orgue : les floraisons de juin

Chaque année au mois de juin, la beauté du Meigetsu-in est décuplée. Les allées des jardins et la majorité des petits recoins du temple sont remplis de magnifiques hortensias bleutés. On le surnomme ainsi Ajisai-dera, qui signifie littéralement "le temple aux hortensias". Le site perd bien évidement de sa quiétude et une foule de touristes (Japonais pour la plupart) se presse même avant l'heure d'ouverture pour admirer cette abondante floraison.

Les amateurs de photos doivent alors faire preuve de beaucoup de patience pour réaliser leurs clichés. Il est bien difficile de prendre des photos sans personne, mais cela reflète la réalité d'une visite à cette période. Autant la magie des hortensias en pleine floraison opère immédiatement, autant les nombreux spectateurs venus admirer cet instant éphémère se bousculent et parfois gênent la quiétude que l'on voudrait ressentir en contemplant ce paysage.

En plus des hortensias, le jardin intérieur du Meigetsu-in est tapissé d'iris qui fleurissent de fin mai à mi-juin. Spécialement accessible pour l'occasion mais de façon payante, il y a ainsi un peu moins de monde dans cette partie-là du temple plus épurée et aérée ; il est donc agréable de s'y attarder. On y remarque notamment de nombreuses statues de lapin, animal sacré et symbolique des lieux. Dans la mythologie nippone, le lapin est associé à la Lune à laquelle le nom de Meigetsu-in (transcrit en kanji) fait référence. Les cratères laissés par les astéroïdes à la surface de l'astre lunaire évoqueraient pour les Japonais un lapin qui frappe, muni d'un gros pilon, le riz gluant qui sert à faire les mochi. On trouve d’ailleurs de vrais lapins dans un enclos un peu plus loin.

Ce temple Zen se positionne comme une jolie découverte pour ceux qui visiteraient le nord de Kamakura. Durant la floraison des hortensias en juin, Meigetsu-in se montre aussi sublime que fréquenté. Une alternative intéressante est également de le visiter en automne lorsque ses érables rougissent.

Randonnée Tenen
Citation :
La balade entre les temples au nord de Kamakura


Le chemin de randonnée Tenen est niché dans les collines forestières au nord de la ville de Kamakura, dans la préfecture de Kanagawa. Ce sentier qui relie les temples bouddhistes Kencho-ji et Zuisen-ji offre une promenade en pleine nature, au calme et à l'écart des touristes.

La ville de Kamakura est pleine de surprises et il existe une façon de la découvrir loin des touristes qui viennent en masse voir son grand Bouddha. À l'opposé du bord de mer et des plages situées au sud du centre-ville, Kamakura est entourée de petits monts verdoyants qui abritent trois chemins de randonnée, empruntés à l'époque pour rallier les différents temples et sanctuaires du coin, à savoir :

la randonnée Tenen, à Kita-Kamakura et qui relie le temple Kencho-ji au Zuisen-ji ;
la randonnée Daibutsu, à l'ouest de la ville et qui connecte le temple Jochi-ji avec Kotoku-in ;
la randonnée Gionyama, à l'est dans le centre-ville et qui rejoint le tombeau Harakiri Yagura avec le sanctuaire Yagumo.

Oubliés au profit du train et des autres modes de déplacement plus rapides, ces sentiers pédestres se dressent comme une bonne solution pour retrouver l'esprit zen de Kamakura en alliant visite spirituelle et sortie nature, à moins d'une heure de Tokyo. Les temps de marche restent relativement courts : compter trente minutes pour le sentier Gionyama, le plus court, et une heure et demi pour les deux autres itinéraires.
Départ de l'itinéraire Tenen par Kencho-ji

Le passage le plus simple pour commencer la randonnée Ten-en est de visiter Kencho-ji, le plus vieux temple de Kamakura. À gauche du bâtiment principal, un chemin part vers le fond de la vallée jusqu'au grand torii en béton du sanctuaire Hansobo. Il faut ensuite gravir de nombreuses marches encadrées par des statues de Tengu, les guerriers de la mythologie shintoïste. On arrive ainsi à une petite aire de repos qui marque la fin du temple et le début du sentier de randonnée. Déjà située à flanc de colline, cette place offre une vue sur le Mont Fuji au loin et par temps clair.

On continue ensuite l'ascension de la pente jusqu'au sommet. L'effort se fait ressentir et l'on se retrouve rapidement seul dans la forêt. Le sentier n'est pas très fréquenté et cette promenade de santé avec soi-même au cœur de la nature s'avère une réelle source de repos et d'apaisement.

Un nouveau point de vue vient récompenser les randonneurs. Ils profitent ainsi du panorama ouvert devant eux avec les bâtiments du temple en premier plan, puis les arbres verdoyants, le centre-ville de Kamakura et le bleu de la mer au loin qui se confond avec l'horizon.

La majorité de la marche s'effectue dans les bois via des petits chemins qui sillonnent la vallée. La forêt en elle-même n'a rien d'exceptionnel mais l'on croise quelques petites statues de bouddha nichées dans des cavités qui tiennent lieu de tombeaux naturels baptisés yagura. La balade propose également d'autres jolis points de vue sur les environs. Vers les deux-tiers du sentier, un espace est aménagé pour pique-niquer. Toutefois, attention aux buses qui, si elles sont agréables à observer planer dans le ciel, restent des prédateurs aiguisés qui peuvent s’en prendre au panier-repas.
Arrivée devant l'entrée du Zuisen-ji

Globalement, le chemin pédestre Tenen est bien indiqué par le nom en anglais Ten-en Hiking Trail/Course écrit sur les panneaux. Il y a cependant une bifurcation où les directions sont uniquement en japonais. Il faut dans ce cas continuer vers la gauche et suivre l'indication : 瑞泉寺経由鎌倉宮 Zuisen-ji keiyu Kamakura-Gu, dont la signification française est "vers Kamakura, par Zuisen-ji".

La fin de la randonnée se termine par un escalier étroit caché derrière un parking et qui aboutit dans des petites rues résidentielles de la ville. À quelques mètres, la visite du temple Zuisen-ji et de ses jardins constitue une agréable conclusion à cette retraite spirituelle.

Sasuke Inari-jinja
Citation :
Le village caché de Kamakura


Sasuke Inari-jinja est un sanctuaire shinto situé dans la ville de Kamakura, préfecture de Kanagawa au Japon. Caché au milieu d’une forêt, ce complexe se visite souvent en même temps que le Zeniarai Benten, érigé à proximité.

Hormis sa gigantesque statue de Bouddha, la ville de Kamakura compte également des sanctuaires shintoïstes, dont Sasuke Inari-jinja, aussi connu pour être le village caché de Kamakura.

Selon la légende, un esprit divin à l'apparence d'un renard (Inari) aurait rencontré Yoritomo Minamoto en rêve. Ce dernier était en exil sur l'île d'Hirugakojima près de la ville d'Izu. L'esprit lui conseilla de monter une armée et de s'élever contre le clan Taira. C'est ainsi que Yoritomo mit en place le shogunat de Kamakura et y établit un temple non loin d'un village caché pour remercier les dieux. Il l'appela Sasuke, en prenant l'idéogramme chinois de l'aide (佐 sa), auquel il ajouta une partie du prénom qu'il portait durant son enfance (Suke-dono).

Et ce n'est pas une mince affaire pour s'y rendre, sans les quelques pancartes placées ça et là aux abords des ruelles zigzagantes entourant la ville. Si bien que l'on pourrait s'y perdre et se retrouver dans le Zeniarai Benzaiten non loin. Une fois arrivé à l'entrée du sanctuaire, des drapeaux rouges arborant le nom du Sasuke Inari longent un grand escalier en pierre. Il faut poursuivre en passant sous les nombreuses portes rouges, au pied desquelles des petites statuettes de renard en porcelaine sont disposées.

C'est finalement en pleine forêt que se trouve le temple. Et malgré les quelques rayons de soleil, ce dernier a une apparence un peu lugubre. Certaines statues de renard en pierre ont le museau brisé, d'autres sont recouvertes de mousse. Il ne manquerait plus que les croassements des corbeaux pour être témoin d'une scène digne d'un film d'horreur. Mais c'est aussi ce qui fait le charme d'un village soi-disant "caché". Aux abords du sanctuaire se trouvent des grottes entourées par une petite rivière. Certaines d'entre elles renferment des statuettes ou bien des offrandes. En s'enfonçant plus loin encore dans la colline à l'arrière, un petit sentier permet d'aller voir les dernières portes, à condition de ne pas s'éloigner de la rambarde.

Pour les amateurs de pèlerinage otaku, Sasuke Inari-jinja a également servi de décor pour certaines des scènes de la série d'horreur et de science-fiction Elfen Lied (créée par Lynn Okamoto).

Zeniarai Benten
Citation :
Le sanctuaire pécuniaire de Kamakura


Zeniarai Benten est un sanctuaire shinto situé au nord-ouest de Kamakura, dans la préfecture de Kanagawa au Japon. Niché dans la roche, le complexe mélange les religions shintoïste et bouddhiste. Les visiteurs s’y rendent pour laver leur monnaie dans l’eau sainte et ainsi faire vœu de fortune.

Le sanctuaire Zeniarai Benten a beau être la deuxième destination touristique de Kamakura, il s'agit probablement de l'une des plus reculées face aux autres monstres touristiques de la ville. Et pour cause, inaccessible en transports en commun, elle semble se cacher plus haut dans la montagne, sur le sentier de randonnée qui fait se rejoindre la gare de Kita-Kamakura et le fameux grand Bouddha.

L'entrée se fait de manière assez inattendue : il faut passer dans un tunnel sous la roche qui débouche sur une série de torii (portiques) en bois. Le sanctuaire est en effet presque intégralement enclavé dans la roche : de hauts murs de pierre entourent le lieu et le cachent du regard extérieur. Pour être tout à fait précis, il existe une seconde sortie à l'arrière, via un passage étroit qui mène vers le sentier.

La construction de Zeniarai Benten à l'initiative de Minamoto no Yoritomo, le premier shogun de Kamakura, remonte à 1185, première année de l'époque éponyme au cours de laquelle la ville se positionnait fièrement comme capitale du Japon. Si le sanctuaire vénéra en premier lieu le kami (dieu-esprit shinto) Ugakufujin, il s'associa par la suite à Benten, une déesse bouddhique des serpents.

Le petit complexe se présente ainsi comme l'un des derniers modèles de syncrétisme réussi entre bouddhisme et shintoïsme au Japon.
Un temple où multiplier l'argent

En son sein, plusieurs sanctuaires discrets ponctuent un environnement à plusieurs niveaux, également jalonné par un petit étang où nagent tranquillement quelques carpes koi. L'odeur de l'encens se fait également sentir pour accompagner la balade.

Le cœur de la visite réside toutefois dans cette cave qui attire largement les touristes, en particulier asiatiques. Selon la tradition qui remonte au milieu du XIIIè siècle, laver ses pièces (ce que zeniarai signifie littéralement) ou ses billets dans la source naturelle qui s'y trouve permettrait de les démultiplier !

On place ainsi sa monnaie dans un petit panier en bambou prévu pour être trempé quelques instants. Si la température n'est pas très élevée pendant votre passage, n'oubliez pas d'apporter de quoi sécher vos espèces. Pendant ce temps, lever la tête permettra d'admirer les belles senbazuru (des formes d'origami) multicolores qui sont accrochées au plafond et décorent agréablement la cave.
Revenir en haut Aller en bas
 
Ville de Kamakura
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» La ville de Sakai
» La ville d'Ōtsu
» Ville de Sunpu
» Ville de Takayama
» Ville de Toyama

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
War of Muromachi :: RÉGION DU KANTŌ :: Kamakura-
Sauter vers: