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 Ville de Kyoto

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MessageSujet: Ville de Kyoto   Ville de Kyoto Icon_minitimeDim 1 Déc - 18:05

Ville de Kyoto Lusu

1 - LE PALAIS IMPERIAL
2 - LE TEMPLE KINKAJU-JI
3 - LE TEMPLE YASAKA-JINJA + Parc Maruyama
4 - LE TEMPLE KIYOMIZU
5 - LE TEMPLE TOKUFUJI + FUSHIMI INARI TAISHA (le sanctuaire aux 10 000 torii vermillon formant un chemin dans la montagne)
6 - LE TEMPLE TOJI
7 - LA FORET KURAMA
8 - LE QUARTIER ARASHIYAMA - Quartier naturel + Pont Togetsukyo + Forêt de bambous + Temple Tenryu-ji
9 - MARCHE NISHIKI


DESCRIPTION

Kyoto (littéralement « ville capitale ») est depuis 794 la capitale du pays et de la région du Kinai, qui se se situe au centre du Japon. Elle est entourée par des montagnes et par le lac Biwa à l'Est.

Trois cours d'eau traversent la ville : le fleuve Uji, qui passe à Osaka, sous le nom de Yodo-gawa, et les rivières Kamo et Katsura.

Le climat de la ville est de type subtropical humide. Les hivers sont assez doux mais parfois des épisodes de froid humide peuvent s'avérer très difficiles à vivre. Les étés sont moites et chauds, voire torrides, les nuits y sont particulièrement étouffantes. Il est courant au Japon de décrire le climat de Kyoto comme extrême : une chaleur difficilement supportable en été et un froid mordant en hiver.

Toute la cité a été dessinée selon un motif de grille en accord avec la tradition de géomancie chinoise. Elle est divisée en onze arrondissements. La plupart des maisons sont en bois.

Le nord de Kyoto au Japon est peu fréquenté par les itinérants. Ce large district accueille plutôt de nombreux quartiers résidentiels, ainsi que quelques édifices comme les deux sanctuaires Kamo. Plus haut encore se découvre la Kyoto des magnifiques montagnes du nord (connues sous le nom de Kitayama). En traversant l'épaisse forêt de Kurama, forêt imprégnée de mystère et de sacré avec sa sculpture de tengû à l'entrée, ses momijis (érables rouges), ses feuilles rouges de l'automne et ses sakura du printemps, la ville éponyme (Kurama) se découvre avec son temple du même nom, son onsen et son sanctuaire Yuki qui accueille le Festival du feu en octobre. La légende raconte que cet endroit serait un berceau des forces mystiques et surnaturelles.

Encore plus au nord se livre Kibune, la célèbre "vallée sur l'eau". Une forêt luxuriante surplombe une rivière et permet d'accéder aux pavillons du Kibune-jinja, temple dédié à la divinité de l'eau et de la pluie qui protège les récoltes. En retrait, sur le mont sacré Daisen plus au nord de la vallée, se trouve le complexe Okunomiya, composé de ses sanctuaires bouddhiques. La tradition du lieu veut que l'on choisisse un omikuji (petit morceau de papier que l’on tire pour connaitre sa destinée) un peu particulier car le message ne se révèle qu’une fois celui-ci trempé dans l’eau.

Le centre de Kyoto comprend les petits arrondissements de Kamigyo, Nakagyo et Shimogyo de la vieille capitale impériale. Il abrite notamment les résidences des Shogun et Empereurs, ainsi que le quartier historique de Gion, et le marché Nishiki. Ce quartier traditionnel est très vivant. C'est là que déambulent les Geisha locales et leurs apprenties.

Le sud de Kyoto contient les arrondissements de Fushimi et Minami principalement. La partie basse de la cité impériale est comme divisée en deux par le lit de la rivière Kamogawa qui se dirige doucement vers son point de rendez-vous avec la rivière Katsura.
C'est une zone résidentielle en majorité.

L’ouest de Kyoto est une vaste zone qui s’étend sur les arrondissements d'Ukyo et Nishikyo. Zone plus rurale, elle est communément résumée à Sagano au nord-ouest, jusqu’aux environs de la rivière Katsura au sud-ouest. Elle abrite notamment le quartier très agréable d'Arashiyama, qui aborde les vastes forêts tapissant à perte de vue les montagnes de Sagano.

L'est de Kyoto est réputé pour le quartier Higashiyama, qui abrite de nombreux temples, dont le temple Sanjusangen-do (temple aux 1001 statues dédiées à la déesse de la compassion Kannon), le temple Yasaka-jinja entouré du parc Maruyama, le temple Kiyomizu (et sa célèbre plateforme soulevée à flanc de colline par des colonnes à une dizaine de mètres de hauteur, et offrant une vue bouleversante sur une véritable mer d'arbres) et le temple Tokufuji. Au nord-est, de magnifiques jardins avec des étangs et des sakura (cerisiers en pleurs) offrent des ballades infiniment poétiques.


HISTOIRE

La région de Kyoto ne fut peuplée qu'à partir du VIIe siècle par le clan Hata venu de Corée. Au cours du VIIIe siècle, voulant s'éloigner de l'influence du clergé bouddhiste au sein du gouvernement impérial, l'empereur prit la décision de déplacer la capitale depuis l'actuelle Nara vers une région éloignée de cette influence.

La nouvelle ville, Heiankyō (litt. « la capitale de la Paix ») devint le siège de la cour impériale en 794. Plus tard, la ville fut rebaptisée Kyoto (« la ville capitale »). Elle développa deux quartiers spécifiques : le quartier sud où se situait le palais impérial et la cour ; le quartier où le shogun Yoshimitsu Ashikaga plaça en 1378 sa résidence dans le 'Hana no Gosho' du quartier de Muromachi. Le shogun se fit également construire le Pavillon d'Or Kinkaku-ji dans le nord de la ville.

Kyoto devint par la suite le centre politique et administratif du pays.


CULTURE

Au cours de ses 600 années au centre de la puissance, la culture, la tradition et la religion japonaises, Kyoto a accumulé une collection inégalée d'édifices célèbres et de trésors sacrés. Avec son palais impérial, ses innombrables temples et sanctuaires construits pour les empereurs, les shoguns et les moines, ses ponts, ses jardins et son architecture, la cité peut véritablement être considérée comme la capitale culturelle du pays.

C'est aussi une ville qui vit au rythme des évènements, particulièrement en période estivale.

Pour débuter l'été, le festival Motomiya honore la déesse Inari à Fushimi Inari Taisha (le sanctuaire aux 10 000 torii). Tout une partie de la montagne est alors illuminée par des centaines de lanternes rouges et le sanctuaire baigne dans cette atmosphère de lumière. Des artistes traditionnels apposent des lanternes carrés en papiers magnifiquement peintes aux pied du sanctuaire principal, tandis que les habitants se livrent à des danses traditionnelles au rythme des taiko (tambours).
Puis c'est le quartier Gion en plein centre de la ville qui s'anime pour le Gion Matsuri. Il s'agît d'une énorme fête populaire qui date du 9ème siècle. Elle tient lieu de rite pour lutter contre la peste et les catastrophes naturelles. Le quartier est alors décoré de lanternes, de tentures, de bannières de fleurs, ... et de nombreux mikoshi (palanquins divins) défilent dans les rues.
Enfin l'été se termine avec le festival Daimonji. Durant celui-ci, d'immenses kanji de feu sont allumés sur la colline au nord-ouest de Kyōto pour honorer les ancêtres, et des lanternes à bougies flottent sur l'étang Hirosawa.

D'autres fêtes ont également lieu au cours de l'année de façon plus sporadique. Au début de l'hiver, le Hatsumode s'ouvre après les 108 coups de cloche de la nouvelle année et dure parfois plus d'une semaine. Certains se contentent de visiter les temples, d'y prier et d'y faire brûler de l'encens pour se purifier, d'offrir de l'argent et éventuellement d'acquérir un talisman ou une amulette pour obtenir une protection spirituelle. Il est également fréquent de tirer un omikuji (prédiction écrite accessible dans les temples) pour espérer bonne fortune. D'autres consacrent plus de temps au Hatsumode et partent en pèlerinage dans tout le pays sur différents sites pour prier les sept divinités du bonheur. C'est souvent l'occasion de faire des rencontres et d'accroître son réseau, notamment pour les clans.
C'est aussi à cette période que se déroule le Toh-Shiya, une cérémonie au temple Sanjusangen-do qui accueille de nombreux jeunes archers qui s'affrontent dans une compétition d'adresse avec une cible placée à 120 mètres.

En automne et au printemps, des processions ont lieu dans la ville. Lors de Aoi Matsuri (printemps) et Jidai Matsuri (automne), les habitants s'habillent de costumes traditionnels rappelant la période historique de Heian et marchent vers le sanctuaire Shimogamo et vers le nord (Aoi Matsuri) ou vers le sanctuaire Heian de Higashiyama (automne).


MILICE
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MessageSujet: Re: Ville de Kyoto   Ville de Kyoto Icon_minitimeDim 1 Déc - 18:06

LIEUX CELEBRES

Le pavillon Sanjûsangendô
Le temple Ryogen-in
Le temple Byōdō-in
est un temple bouddhiste établi par Fujiwara no Yorimichi en 1052, à la fin de l'époque de Heian, dans la ville de Uji dans la préfecture de Kyōto au Japon.
Le bâtiment le plus célèbre est le pavillon du Phénix ou pavillon d'Amida, dont la construction est achevée en 1053. Le propriétaire précédent, Minamoto no Tōru, utilisait le bâtiment comme résidence de campagne.
Les autres bâtiments rattachés au temple ont été détruits pendant la guerre civile en 1336. Le temple a notamment été le lieu de la première bataille d'Uji, en 1180, qui a été au commencement de la guerre de Gempei.


Le sanctuaire Atago-jinja
est un sanctuaire shinto situé sur le mont Atago, Kameoka, au nord-ouest de Kyoto au Japon. Le kami Atago Gongen qui protège Kyoto des incendies y est vénéré1. Les pratiques shugendō et ce lieu de culte sont connus depuis le VIIIe siècle2.
Le honden de la fin de l'époque de Kamakura est désigné bien culturel important du Japon3. Atago-jinja est à la tête d'un réseau de quelque neuf cents sanctuaires Atago dans tout le Japon2.


Le temple Chion-in
(知恩院, Chion-in?) dans l'arrondissement de Higashiyama-ku à Kyoto au Japon est le siège du Jōdo-shū (secte de la Terre pure) fondé par Hōnen (1133–1212), qui a proclamé que les êtres renaissent dans le Paradis de l'Ouest du Bouddha Amida (Terre pure) par la récitation du Nianfo (nembutsu), le nom d'Amida Bouddha.

Le vaste ensemble du Chion-in comprend le site où Hōnen s'est installé pour diffuser son enseignement et le site où il est mort.

Le Daigo-ji (醍醐寺, Daigo-ji?) est un temple bouddhiste de l'école Shingon dans le quartier Fushimi-ku, à Kyoto, au Japon. Il fait partie des monuments historiques de l'ancienne Kyoto classés au patrimoine mondial de l'humanité. L'image principale du temple (honzon) représente Yakushi.

Le Daikaku-ji (大覚寺, Daikaku-ji?) est un temple bouddhique Shingon situé dans l'arrondissement Ukyō-ku dans la banlieue ouest de Kyoto au Japon. Les principales images sont celles des cinq rois du savoir, centrées sur Fudō. C'est d'abord une villa de l'empereur Saga (785-842) d'où plus tard l'empereur retiré Go-Uda dirige son gouvernement cloîtré. Une école d'ikebana, le Saga-goryū, est installée dans le temple. Le lac artificiel du temple, l'étang d'Osawa, est un des plus anciens étangs de jardin japonais de l'époque de Heian encore existants1.

Le Daitoku-ji (大徳寺?) est un temple bouddhiste relevant de l'école zen rinzai, situé dans le nord de Kyoto au Japon1. Il est constitué d'un complexe de plusieurs temples secondaires et porte également le nom de la montagne Ryuhozan (龍宝山?, littéralement « la montagne du trésor du dragon »).
Il a été établi en 1319 par Shūhō Myōchō (宗峰妙超?) aussi nommé Daitō kokushi (大燈国師?). Le Daitoku-ji était alors fréquenté par les empereurs Hanazono (1297-1348) et Go-Daigo (1288-1339)2.

L'Enryaku-ji (延暦寺?), un monastère situé sur le mont Hiei surplombant Kyōto, a été fondé entre la fin du VIIIe siècle et le début du IXe siècle par Saichō (762-822), aussi connu sous le nom de Dengyō Daishi, qui a introduit au Japon le bouddhisme Tendai, d'origine chinoise. Il est également appelé, avec le Kōfuku-ji (興福寺?), Nanto-Hokurei (南都北嶺?), terme désignant les deux temples les plus puissants pendant l'ère Heian : le Kôfuku-ji à Nara (Nanto) et l'Enryaku-ji sur le mont Hiei, au nord (Hokurei). C'est l'un des temples les plus importants de l'histoire du Japon qui a servi (et sert encore) de quartier général au bouddhisme Tendai. Cette école bouddhiste, très influente auprès de l'aristocratie de l'époque, a engendré un nombre important de courants plus récents comme celui de la Terre pure, le zen et le Nichiren.

Le Fushimi Inari-taisha (伏見稲荷大社?) est le sanctuaire principal de la déesse (kami) Inari et est situé dans le district de Fushimi-ku à Kyoto au Japon.
Le sanctuaire fut placé sous patronage impérial au début de l'époque Heian (794-1185)4. En 965, l'empereur Murakami décréta que les messagers des maisons impériales (heihaku gushinshi ou heihakushi) porteraient des retranscriptions écrites des événements importants aux kamis gardiens du Japon en guise d'offrandes heihaku (幣帛?)5) dans les sanctuaires. Ces offrandes furent présentées à seize sanctuaires, dont celui d'Inari6.

Le Hirano-jinja (平野神社?) est un sanctuaire shinto situé dans l'arrondissement de Kita-ku à Kyoto au Japon.

Le Jingo-ji (神護寺?) est un temple bouddhiste de Kyoto situé sur le mont Takao, au nord-ouest du centre de la ville. Le temple est de confession bouddhiste shingon. Son honzon est une statue de Yakushi Nyorai, le Bouddha de la guérison ou « Bouddha médecin ».
Le temple est établi en 824, comme une fusion de deux temples privés fondés plus tôt par Wake no Kiyomaro, le Jingan-ji (神願寺) dans la province natale de Kiyomaro et le Takaosan-ji (高雄山寺).
Jingo-ji abrite seize trésors nationaux du Japon1. Il s'agit du honzon et d'autres statues. Un autre trésor est la liste écrite par Kūkai en 812, appelée Liste nominale des abhisheka (initiés) (灌頂歴名, kanjōrekimyō?), et affiche un certain talent de Kukai pour la calligraphie. Cette liste contient les nom des gens et des divinités qui ont passé le rituel Abhiseka présidé par Kukai à Takaosan-ji en 812.

Jōruri-ji (浄瑠璃寺?) est un temple bouddhique de l'école de la Terre pure pourvu d'un jardin japonais historique situé dans la ville de Kizugawa, préfecture de Kyoto au Japon. C'est un des seuls exemples encore existants d'un « jardin du paradis » du début de l'époque de Heian. La pagode à trois étages, le bâtiment principal (hon-dō), le groupe de neuf statues d'Amida Nyorai assis et le groupe des quatre rois célestes sont désignés biens culturels importants et trésors nationaux du Japon.
Le temple Jōruri-ji est fondé en 1047 par le moine Eshin. Comme d'autres temples de la Terre pure, il est aménagé autour d'un grand étang, qui représente l'océan qui sépare la naissance et la mort. Au centre de l'étang, une île symbolisant la terre est reliée à la rive par un pont en dalles de pierre. Sur le côté ouest de l'étang se trouve la salle Amida ou « bâtiment du paradis », qui symbolise le Paradis occidental d'Amida Nyorai. À l'est du lac, une pagode de trois étages représente le paradis de l'Est de Yakushi Nyorai, le Bouddha de la guérison. Les fidèles pouvaient se tenir sur le côté est de l'étang, le visage tourné à l'ouest vers le « bâtiment du paradis1 ».
Celui-ci contient neuf statues d'Amida Bouddha, chacune symbolisant l'un des neuf stades du nirvāna. Il a été construit en 1107 et a déménagé à son emplacement actuel en 1157. Le temple possède également une pagode, déménagée de Kyoto à son emplacement actuel en 11781.
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